Sous la coordination d’Olivier SAENGER, directeur de l’école de musique Alsatia de Drusenheim, les professeurs de musique ont présenté dimanche, la 4ème édition de leur concert au Pôle Culturel.
Au nombre de onze sur scène, ces musiciens enseignent, soit à l’Alsatia, soit à l’ACAL (Association Culture, Arts et Loisirs). Les instruments joués vont de l’accordéon aux percussions, de l’alto au piano ou au saxo, sans oublier le chant.
Bien loin de la « parenthèse musicale » annoncée sur l’affiche, c’est à un très beau concert d’une douzaine de morceaux de grande qualité auquel le nombreux public a pu assister. Les parents d’élèves ont pu constater une fois encore que leurs enfants étaient entre de bonnes mains.
C’est avec une performance du batteur que les différents professeurs sont montés sur scène pour interpréter une oeuvre explosive très rock de l’année 1975, Kashmir du groupe Led Zeppelin, dont le nom évoque un pays où l’on cultive le pavot.
Un enfant prodige du jazz
En duos ou en trios, divers morceaux dans le mélange de genres ont suivi : pièces classiques ou contemporaines en formation musique de chambre, comme la Mélodie Roumaine ou la Nocturne de Max Bruch, où les instruments, alto, clarinette et piano sont traités à égalité. Ou encore Heavy Tango joué à l’accordéon accompagné d’une guitare basse et d’une batterie.
Pour l’occasion, le Vespérale de Claude Bolling, qui fut un enfant prodige du jazz a été adapté au saxophone ténor au lieu du bugle d’origine. Avec la célèbre Vocalise de Rachmaninov d’une grande expressivité, Irina ZARIPOV a fait apprécier toute l’étendue et la modulation de sa voix.
Quelques musiciens ont fait preuve de facéties bienvenues sur scène pour une Czardas alerte et rythmée. Et s’il fallait relever l’un d’eux, la palme reviendrait sans doute au pianiste Matthias BARLIER, particulièrement brillant.
L’ensemble des professeurs est revenu sur scène pour les deux derniers morceaux. L’entraînant Uptown Funk, rehaussé par les effets de lumière où les musiciens accompagnent une chanteuse en verve. Enfin, sans a chanteuse, le morceau le plus ancien (1969) The Chicken de Pee Wee Ellis, standard de jazz-funk avec des solos fort applaudis.
Publié dans les Dernières Nouvelles d’Alsace, le 02/03/2018
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