Comme depuis sa création officielle, il y a plus de trente ans, la musique a été fêtée à Drusenheim et bien davantage encore : au premier jour de l’été, elle se place à la fin d’une année remplie d’activités culturelles.
C’est ainsi qu’un spectacle, fait de musique et de chant bien sûr, mais aussi de théâtre et d’humour a été proposé au Pôle Culturel ce dimanche 21 juin à partir de 16h. Sous le nom de Drusenheim a un Incroyable Talent, Irina ZARIPOV, professeur de chant et de théâtre et huit autres professeurs ont concocté une prestation fort appréciée avec des musiques, des textes et des chorégraphies écrits en collaboration avec les élèves.
Chant et théâtre
L’enchaînement des vingt-sept numéros fut excellent avec des alternances de clins d’oeil de pub présentés par l’atelier théâtre enfants, des saynètes en référence aux célèbres séries Plus belle la vie ou Les feux de l’amour. La plus belle part revint au chant avec entre autres Caresse sur l’océan des Choristes ou des Nocturnes de Chopin au piano. Si quelque-fois, la voix était encore un peu hésitante pour le chant ou faible pour le théâtre, le public a pu goûter la qualité des interprétations et donc le talent des professeurs. Le tube du film Skyfall de James Bond mêlant chant, piano, guitare, violon, vents et batterie termina ce beau spectacle.
Autour de leur professeur de dessins, cinq artistes ont exposé leurs derniers tableaux dans le hall, chacun avec son propre style, figuratif ou abstrait, quelquefois avec des techniques mixtes.
Mais la Fête de la musique ne se déroula pas seulement au Pôle Culturel. Il revint, comme les années antérieures, à Drusenheim-Accordéons de faire l’ouverture au pavillon du Rhin, pour le plus grand plaisir des habitués de ce lieu ou de ceux qui, venant d’emprunter le bac, étaient attirés par l’harmonie des sons. Pierre MOXEL avait en effet composé un programme très varié, mélodieux et souvent connu avec Le plus beau tango du monde ou des clins d’oeil à Bourvil, à Henri Salvador ou à la musique péruvienne.
Une grande séquence populaire, telle que l’imaginèrent sans doute les créateurs de la fête, se déroula ensuite au gymnase jusque fort tard dans la soirée avec, en alternance, l’orchestre des jeunes de Nicolas SCHIFF, le groupe d’Eric MICHLER mais aussi du hip-hop ou le groupe Uppercut qui conjugue les gestes des arts martiaux sur une musique entraînante. Le DJ de service fut ensuite à ses platines et à son micro pour un public nombreux et ravi.
Publié dans les Dernières Nouvelles d’Alsace, le 26/06/2015