Samedi dernier, le traditionnel concert de printemps de la Musique Municipale ALSATIA a attiré les mélomanes.
Le pôle culturel a apporté pour la première fois, outre le confort pour le public, des améliorations techniques dans l’acoustique et la projection sur les écrans latéraux. Pour le président délégué Gilbert LIESS, « le chef d’orchestre Jean-Claude STOEFFLER n’a pas choisi la facilité dans la liste des morceaux proposés » et pour Nicolas SCHIFF, responsable de l’orchestre des jeunes, il a fallu « une bonne dose de confiance pour jouer une oeuvre originale née de l’imagination des musiciens ».
Sous le nom de Master Pieces, l’orchestre d’harmonie a présenté douze morceaux, dont le célèbre final de l’ouverture de l’opéra Guillaume Tell de Rossini. Avec un allegro vivace et un appel de trompettes interrompant brusquement la rêverie du cor anglais, le ton pour la soirée était donné, avec de très nombreux applaudissements et la certitude d’une excellente interprétation. Le public a également apprecié La Grande Porte de Kiev qui est le dernier des tableaux d’une exposition de Mussorgsky.
Toute au long du concert, le public fait la connaissance avec les spécificités de quelques solistes, comme à la flûte traversière, la clarinette ou le vibraphone. Betty et René ont présenté les morceaux, souvent avec l’humour, comme pour James Bond et sa girl dans Skyfall. Des musiques de dessins animés ou de courts métrages ont complété le programme. En BIS et en TER, l’harmonie s’éloigne de la musique anglo-saxonne avec l’ambiance chaude de Copacabana ou la couleur locale de Polka 67.
Une vidéo
L’orchestre des jeunes n’était pas en reste avec l’évocation des paysages anglais dans Whiteleaf Hill ou la musique de film Hunger Games. Mais c’est surtout Rêve et Cauchemar qui valut les applaudissements les plus nourris et même l’enthousiasme. Pour les 15 ans d’existence de cet ensemble, autour de leur directeur Nicolas SCHIFF, une douzaine de musiciens s’est plongée dans la création et la composition de ce voyage onirique. Une vidéo réalisée en amont a montré le travail des musiciens avec ses joies, mais également ses difficultés.
Publié dans les Dernières Nouvelles d’Alsace, le 18/04/2014